18 avr. 2012

C'est pas encore Télérama mais c'est déjà quatre critiques de film


Combatsdecoqs a profité d'un week-end lillois pour squatter les salles de cinéma afin de se protéger de la pluie et du froid. Quatre films en 48 heures, du bon, du très bon, et du très mauvais quand il faut se taper quatre fois les mêmes bandes-annonces et les mêmes pubs pendant 25 minutes. J'ai failli craquer, surtout quand il s'agit de subir Patrick Bruel pour la BO du Prénom (pour ceux qui ne tiennent plus et qui n'iront sous aucun prétexte voir le film, au moins 124 forums dévoilent le fameux prénom).

Voici donc quatre critiques en un article qui nous permettent d'inaugurer le système de note Combats-de-coqs. François attribue les coqs, Marie les poules, sur une échelle de 0 à 5.
  • 5 gallinacés : un film qui a changé ta vie, que des compliments dithyrambiques, des acteurs brillants, un réalisateur de génie, tu as déjà écrit sur ta liste de noël que tu veux le DVD. Exemple : Eternal sunshine of the spotless mind.
  • 4 gallinacés : le film où presque rien n'est à jeter, tu le conseilles à tes potes, à ta famille, à tes collègues sans avoir peur qu'ils te demandent de leur rembourser leur ticket de cinéma, tu sais déjà que tu le regarderas un dimanche soir en DVD sur ton lit après un week-end gueule de bois. Exemple : Harry Poter et le prisonnier d'Azkaban – le troisième volet.
  • 3 gallinacés : tu as passé un très bon moment au cinéma, en sortant de la salle tu conviens avec ton compagnon de salle obscure que c'était vraiment cool, mais pas non plus de quoi se taper le cul par terre. Si on te propose de le revoir, tu dis que tu l'as déjà vu mais tu déclines poliment – peut-être dans deux ans. Exemple : The Artist
  • 2 gallinacés : le film n'est pas mauvais mais tu sens qu'il manque un truc pour que ce soit un bon film, tu en veux un peu aux critiques qui te l'ont trop bien vendu. Pour le coup, tu l'aurais vu une première fois en streaming, ça aurait pas été pire. Exemple : Les Petits Mouchoirs
  • 1 gallinacé : là ça t'emmerde de t'être déplacé au cinéma. Tu ponctues la séance de rires gênés quand tu te rends compte que le film est vraiment mauvais. Exemple : Halal Police d'État.
  • 0 gallinacé : c'est une honte qu'on ait pu produire ce film et inviter des gens à payer 10€ pour aller voir cette daube. Réalisateurs et acteurs sont navrants, et mériteraient une bonne peine de prison, un bon paquet d'heures de travaux d'intérêt général, voire de monter à l’échafaud. Exemple : Les Bronzés 3.
Nos prochaines critiques cinéma auront donc droit aux petits logos qui suivent :



En page d'accueil du blog : retrouve toutes nos notes 2012. Les livres, les expos, les pièces de théâtre se verront aussi attribuer le même système de notes.
Trouve-toi un animal et attribue aussi en commentaires à nos critiques tes notes : trois belettes, quatre antilopes... 

Projet X
Le pitch : trois potes décident d'organiser la fête du siècle, et ces cons réussissent. On passe une heure à suivre leurs conneries pendant la soirée, et c'est assez enthousiasmant. La réalisation fait penser aux clips de R'n'B, surtout pour filmer des culs qui dansent dans une piscine. On y retrouve l'énergie et les idées foutraques du premier Very Bad Trip - il s'agit des mêmes créateurs. Du sexe, de l'alcool, de la drogue, pas mal de litres de vomi, une pluie de bière, et surtout surtout la riche idée de foutre un nain dans un four. Le meilleur moyen de se prendre une dose de LOL.





My Week with Marylin

Il s'agit de l'adaptation d'un livre, d'une histoire vraie : un jeune assistant sur un mauvais film de Marylin Monroe tombe amoureux de l’icône qui s'attache à ce beau naïf. Une amourette qui se concrétise par un baignade dénudée dans un rivière. Le film est intéressant surtout pour la mise en abîme, le film dans le film. Le caractère de Marylin, sa fragilité, tels qu'on peut les découvrir dans le très bon livre La dernière séance de Michel Schneider, sont bien retranscrits. Mais le film apparaît un peu lent, sans ambition, au point de devenir chiant ? My week with Marylin le premier film en couleur dont on a l'impression qu'il est en noir et blanc.







2 days in New York
Julie Delpy livre le pendant new-yorkais de 2 days in Paris : cette fois, c'est sa famille française qui débarque à New York. On retrouve tout le panache du premier film avec une façon de jouer sur les préjugés sans tomber dans les clichés (ou l'inverse). Les dialogues et la réalisation sont très rythmés. New York est magnifiquement filmé, ça nous fait penser à la très bonne série How to make it in America (les deux premières saisons sont à découvrir absolument), on a envie d'acheter nos billets pour y aller cet été (ah oui, on les a déjà !). Il y a dans ce film une belle réflexion sur l'âme, un truc du genre : c'est pas plus con de vendre son âme que de dire qu'elle existe – allez voir le film pour mieux comprendre. Un bon film à découvrir, dommage toutefois qu'on n'est pas l'impression de voir d'évolution par rapport au premier volet.






Hunger Games
La trilogie en littérature jeunesse est un succès mondial, le film était très attendu, les réalisateurs ne se sont pas loupés. Les Hunger Games sont une télé-réalité où 24 enfants (de 12 à 18 ans) de 12 districts qui vivent en dictature s'affrontent jusqu'à la mort pour qu'il n'en reste qu'un. Autant dire que, pour les enfants, c'est quand même un peu violent ! Je ne veux rien dévoiler ici mais l'idée originale sur l'avenir de la terre d'ici un siècle est assez brillante. L'actrice principale qui a été découverte dans Winter's Bones joue admirablement bien. Il reste 3 films à découvrir (comme pour Harry Potter le dernier livre sera adapté en deux volets au cinéma). On les attend avec impatience. Seul problème de la série, on est sur que l'actrice principale va s'en sortir à chaque fois, mais peut-être que le plus intéressant, c'est de savoir comment elle va faire. Journey matters, not destination !



7 commentaires:

  1. Pour l'exemple récent de deux gallinacés, je dirais "La guerre est déclarée".

    J'en ai réellement un peu voulu aux critiques qui me l'ont trop bien vendu, mais j'irai pas jusqu'à dire que c'était un mauvais film non plus.

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    1. Ah comme quoi, le cinéma n'est pas une science exacte, car Combatsdecoqs met 5 poules et 5 coqs à "La Guerre est déclarée" !

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  2. Je suis morte de rire à lire vos classements. Pour les 2 gallinacés je dirais Des hommes et des dieux. Marie alors tu l'as fini Hunger Games? Je viens d'acheter le 3. Si tu veux je te ramène le 2 après le 1er mai. Ou sinon je peux te raconter la fin c'est comme tu veux.

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    1. Oui, je l'ai fini, c'était trop bien ! Je veux bien que tu me ramènes le 2, même si ça va être dur d'attendre jusqu'au 1e mai ! Et je mange Anatole si tu me racontes la fin...

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  3. Non mais n'importe quoi on ne met pas deux gallinacés à Des hommes et des dieux, bien plus (au moins pour ne pas oublier Djamel Zitouni). En revanche, Les petits mouchoirs valent bien les 0 gallinacé.

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    1. Je suis d'accord, ça mérite bien 4 coqs.

      Et puis bon, les petits mouchoirs, j'avais envie de le voir un jour, puis j'ai regardé la bande-annonce, et là je me suis dit que j'allais regarder autre chose pour finir. Donc je peux pas dire.

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  4. Combatsdecoqs n'ayant pas vu des Hommes et des Dieux, nous ne pouvons nous prononcer sur la question ! Quant aux Petits Mouchoirs, même si c'est pas génial, on ne peut pas lui mettre moins que Halal Police d'Etat...

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